Inside Nuageo – Le Numérique responsable à l’épreuve du réel
Cher journal,
Depuis des mois, voire des années, tu entends parler du numérique responsable.
Depuis 2014, sans le nommer explicitement, tu en entends parler dans nos sessions de travail au travers de discussions diverses sur le choix des usages, la justesse de l’outil informatique au regard du besoin utilisateur, l’envie de limiter la complexité pour simplifier la mise en place ou la maintenance, etc.
Puis petit à petit tu en as entendu parler dans nos pratiques internes, par notre volonté d’utiliser plus de solutions « open source », par nos choix d’achat d’ordinateurs d’occasions et réparables ou de nos “fairphones”. Si tu as bien tendu l’oreille, tu as même dû entendre parler de réduire le poids de nos pages web. Mais on ne le chuchotait qu’à demi-mots, encore hésitants dans notre approche du sujet.
Et vient 2019, nos premiers échanges d’entreprise à mission. Puis est venu le temps où nos idées, nos ambitions et surtout nos pratiques peuvent maintenant se retrouver sous une bannière partagée, nommée, large et inspirante : le Numérique Responsable.
Le fossé entre faire et nommer n’est pas anodin. Notre approche raisonnable et raisonnée des usages informatiques, et du conseil qui l’accompagne, était confortable tant qu’elle n’était pas nommée explicitement. Confortable certes, mais peut-être un peu faible en ambition.
Le choix de nommer explicitement notre activité “conseil en transformation numérique responsable” est porté par une volonté d’aller encore plus loin sur le sujet.
S’en est suivi des réflexions, des formations, des expérimentations et même une nouvelle identité qui nous ont amenés à réaliser des projets modestes et d’autres plus ambitieux.
La semaine dernière, pour la première fois, nous portions haut les couleurs de Nuageo, l’Atelier du Numérique Responsable dans un salon commercial, dédié à l’Informatique : l’IT Meeting de Cannes.
C’était enfin l’occasion de confronter notre approche aux acteurs actuels du monde informatique.
Autant te dire que le numérique responsable détonnait comme problématique entre les besoins de virtualisation, de cybersécurité, de supervision ou de réunion en réalité virtuelle (oui, oui, tu as bien lu).
Notre positionnement détonnait oui, mais nous avons été surpris de l’intérêt qu’il suscitait. Bien sûr l’intérêt allait de la curiosité légère, à la projection de collaboration, mais très souvent, nous avons réussi à générer l’échange et ça c’était une réelle satisfaction.
Comment ces échanges vont-ils se concrétiser ? C’est une question essentielle, et nous pourrons y répondre dans quelques semaines lorsque nous aurons le recul nécessaire, mais en attendant, cette expérience nous rassure sur l’envie des acteurs en place d’avoir une approche raisonnable, raisonnée et en un mot responsable de l’informatique. C’est enthousiasmant, et cela nous donne envie de continuer à pousser et affiner encore cette approche.
Prends soin de toi mon cher Journal,