Journal de Bord #118 – Séminaire d’été 2023

Permaentreprise

Séminaire d’été 2023

 

Bonjour cher journal,

Tous les ans, Nuageo organise un séminaire d’été. Je ne sais pas à quand remonte cette coutume mais en ce qui me concerne, c’est mon deuxième (et ça fait un peu plus d’un an maintenant que j’ai rejoint Nuageo, soit dit en passant).

Cette année, il a eu lieu les 20 et 21 juillet. C’est très tard et coup de chance, personne n’était en vacances. Mais je ne me plains pas car ça m’a bigrement arrangé. Sinon il serait tombé pendant ma dernière mission que je venais juste de terminer et qui m’a bien occupé l’esprit.

Tu peux t’y attendre mon cher journal, mais toujours pas de grand raout à Marrakech ! Cette année, direction l’Essonne avec comme point de ralliement, la gare de Ballancourt-sur-Essonne. Avec Nuageo, j’apprends ma géographie : le séminaire d’hiver avait eu lieu à Tamerville (non, ce n’est pas le village d’origine de NTM) et cette année Ballancourt. Le village n’a rien d’extraordinaire, nous n’y ferons que passer.

Le thème de cette année était « Le chemin et la destination ». Il a surtout été question de chemin en fait mais nous avions été prévenus. Voici un extrait du mail reçu trois jours avant de partir :

Nous partirons ensemble pour une belle balade alors soyez équipés de :

  • chaussures de marche ou équivalent

  • chapeau / casquette

  • crème solaire

  • 1,5 litre d’eau

  • votre carte orange 😂 (c’est l’humour d’Elodie qui a quitté la région parisienne quand c’était encore la carte orange)

Arrivez reposés et en pleine forme 💪🏻

Cependant la rumeur urbaine nous disait que ce serait une marche d’environ 3 ou 4 heures, ça devrait aller, surtout que la météo annoncée était gentille. Rien à voir avec le pourtour méditerranéen.

Avec 30 mn de retard sur le planning, nous sommes tous devant la gare de Ballancourt et nous partons en file indienne le long de la route. Il y a quelques voitures sur cette 2 voies et certaines vont vite mais ma crainte est de courte durée : nous prenons un chemin sur la droite qui passe à travers les plans d’eau de Vert-le-Petit, tout en longeant l’Essonne.

Première halte au bout de 30 mn. Ça va, le rythme est bon. C’est une pause gustative : au menu, croissants, chaussons aux pommes, … et chouquettes. Antoine nous explique que la marche va servir de rétrospective, mois par mois. Là je me dis : 30 mn, 12 mois, on part pour 6 heures de marche, pas 3 ou 4.

En tout cas, l’endroit est très joli mais il n’y a pas de poubelle. S’il y en avait, ca ne changerait peut être pas grand chose mais je vois bien qu’ il n’y a pas que des humains qui se promènent, il y a aussi des cochons qui laissent des ordures en tout genre. Mais comme je suis conditionné, je commence à les ramasser et je viderai au fur et à mesure en traversant les villages. En tout cas, plus on s’éloigne de la route, moins il y en a. Ça fait plaisir et ça signifie que les cochons ne marchent pas beaucoup.

Nous passons par Echarcon en faisant le tour du chateau pour se diriger vers le domaine de Montauger. C’est très joli et j’ai du mal à imaginer que nous sommes à côté de villes comme Evry ou Corbeil-Essonne.

C’est le moment de la pause déjeuner. Superbe piquenique, porté par Antoine et Clément, toute la matinée. Ils ont même prévu du vin qu’Alexandra et moi dégustons avec plaisir mais aussi par souci d’alléger les sacs, bien entendu. Nous avons juste une petite frayeur : il nous manque une salade. J’ai bien vu que ça chagrinait Élodie qui comptait et recomptait le nombre de salades. Plus de peur que de mal. Elle était à mes pieds. Sûrement Hélène qui a voulu faire de la place. Ou peut-être moi mais je doute.

Nous continuons à travers le parc et rejoignons les bords de Seine pour nous retrouver à Corbeil-Essonne. Fini la forêt et la campagne, retour à la ville. Si la météo est clémente, c’est quand même l’été et il fait chaud donc nous faisons une pause devant la mairie. Cher journal, j’avais oublié que Serge Dassault avait été maire de cette commune. Il y avait une plaque qui nous le rappelait, sinon tout le monde l’oublierait. Mais une question me taraude : pourquoi Corbeil-Essonne ? Est ce qu’il est plus facile d’acheter des voix ici ?

Nous ne le saurons jamais et nous repartons en direction de la maison louée pour l’occasion, sise au 13 Avenue de Beauvoir à Évry-Courcouronnes. C’est la partie la plus moche du parcours. Nous longeons des bâtiments désaffectés, nous croisons des tas d’immondices mais enfin nous sommes arrivés.

Verdict : 24 Km !

Antoine D affirme que c’est 23 Km et essaye d’imposer sa mesure comme valeur officielle mais je fais plus confiance à mon Apple Watch. En tout cas, personne ne pensait que ce serait si long. Et tout le monde a fini en bon état, nous nous sommes attendus mutuellement. C’était très chouette.

Après une douche bien méritée, il est temps de dîner. Et là, un chef vient sur place nous préparer un menu, bien sûr, entièrement végétarien. Tout est excellent mais une petite mention spéciale au risotto aux champignons.

La nuit se passe. Bien pour certains, moins bien pour d’autres. Je suis dans la 2eme catégorie. La maison est très sympa, suffisamment grande pour tous nous accueillir mais je suis sous les toits et il fait un peu chaud. Donc j’ouvre la grande fenêtre de toit. Et les moustiques aiment les fenêtres ouvertes.

Le lendemain, nous devons être prêts à 9:00. On fait un petit tour d’horizon sur la première journée. J’ai bien apprécié la marche mais je me demande si c’est un bon usage de notre temps. Mais tout le monde a apprécié cette parenthèse. Peut être suis je influençable mais ils ont raison ; il faut que je me détache un peu de mon côté utilitarisme ;-).

S’ensuit un “exercice” ou l’équipe est divisée en 2, chacune devant traiter une question.

La question de mon groupe (Hélène, José et moi) est la suivante : “comment prioriser ?”
La question est volontairement large et nous tentons de traiter aussi bien les choix de projets en avant vente que la priorisation des tâches par exemple.

L’exercice se déroule en cinq temps :

    1. réflexion du groupe
    2. exposé et demande de feedback éventuel
    3. écoute et réponses aux questions
    4. deuxième réflexion
    5. exposé final

Pour information, cher journal, l’autre équipe a dû traiter la question suivante : “comment assurer l’avancement et la fin du projet ?” Si tu veux plus d’informations, demande leur.

Le séminaire n’est pas terminé. Mais comme nous devions quitter la maison à 12:30, nous sommes allés nous asseoir dans un parc à côté.

Le dernier point tourne autour de la question suivante : “Comment se développer tout en accélérant le processus de décision ?” Vaste sujet. Clément nous a proposé un canevas comme point de départ. Cela a donné lieu à des questions et débats autour de l’autonomie, l’ancienneté dans l’entreprise, l’accès aux données pour pouvoir décider … et surtout le droit à l’erreur. Sans droit à l’erreur, il n’y a pas de prise de décision, pas d’autonomie et pas de capacité d’apprendre.

Avec le recul, je trouve que cette question pourrait être un projet de permaentreprise. Qu’en penses tu cher Journal ?

 

En conclusion, ce fut un bon séminaire. Autant l’an dernier, un des retours de l’équipe était de dire que le rythme et le nombre des activités était trop élevé. Autant cette année, nous étions dans un temps long qui a favorisé les échanges au sein du groupe. A refaire, peut être en visant 50 Km 🥵.

Philippe


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