Cher journal,
Vendredi dernier, on a eu une présentation très sympa de la part de l’un des collaborateurs de Nuageo, basée sur une expérience vécue dans le monde de l’entrepreneuriat.
En fait, il a voulu améliorer l’expérience utilisateur des clients des pharmacies.
Pour cela, il lui a fallu développer un ensemble de processus pour que les clients puissent commander leurs médicaments depuis chez eux, juste en envoyant un simple mail et en ajoutant l’ordonnance en pièce jointe dans le mail de la commande. Le principe tu peux le comparer à celui de click & collect.
Dis comme ça, il ne semble pas très complexe à faire, néanmoins il lui a fallu quand même pas mal du temps pour trouver les outils adaptés lui permettant de développer cette solution dans un court délai pour la tester. Il s’est donc appuyé sur des outils “no-code”…
Mais pourquoi du no-code ?
Le no-code est une méthode de conception d’applications où les utilisateurs professionnels non techniques peuvent développer leurs propres applications à part entière et à faible coût.
En effet pour une solution agile le no-code peut-être très intéressant. Car même s’il faut comprendre la logique algorithmique, les utilisateurs n’ayant pas une expérience en tant que développeur peuvent contribuer et même créer des solutions et des logiciels sans forcément savoir coder.
Donc les outils utilisés ont été: Airtable, Make, Slack, Telegram, Gmail/drive. La combinaison de ces logiciels a permis de créer la base de données de l’application, une api pour échanger avec d’autres systèmes ainsi que tous les flux de réception, transformation et envoie des messages.
Cependant pour que l’application puisse satisfaire tous les besoins il a fallu ajouter un peu de code. Et c’est là où à notre sens le no-code touche ses limites.
Malgré le fait que ces outils nous permettent de créer des applications assez facilement ils restreignent aussi nos options car il faut se conformer aux fonctionnalités présentes dans ces solutions, étant donné que la plupart des solutions no-code rendent difficile la modification du code source. Et même lorsqu’on peut modifier ou ajouter du code il nous faudra avoir de l’expérience en tant que développeur.
Enfin, ce que l’on retient, c’est que le no-code peut être une solution viable quand on veut développer des applications performantes à moindre coût et rapidement, pour un éprouver un concept par exemple. En revanche si l’on souhaite construire une application sur mesure le coût sera évidemment supérieur mais les opportunités d’évolution seront illimitées.
Mon cher journal, on espère que désormais la notion de no-code est plus claire pour toi et que tu es plus sensibilisé à son usage. En attendant, prends soin de toi et on se dit à très bientôt.