Le journal de bord. Lorsque l’idée a été évoquée, je ne te cache pas, cher journal, que ton existence ne semblait pas une évidence pour tout le monde.
Pourquoi tenir un journal, d’autant plus ouvert au public, sur notre activité hebdomadaire et nos pérégrinations autour de l’entreprise à mission, la permaentreprise, et notre quête d’un numérique plus responsable ? Pour, également, choisir un ton personnel, volontairement hétérogène au gré des autrices et auteurs qui tournent chaque semaine.
La réponse évidente : pour des raisons de communication. Partager, diffuser notre modèle, notre évolution. Faire la publicité de Nuageo, qui se construit étape par étape. Dans ses victoires et dans ses difficultés.
Bien sûr que c’est le cas – et nos publications, grâce à l’effort, l’engagement, et la régularité de nos collaboratrices et collaborateurs, nous donnent une visibilité qui grandit de mois en mois.
Mais en réalité, ce n’est qu’un effet secondaire totalement (in)volontaire.
Ce journal, c’est d’abord et avant tout l’occasion pour nous, pour chaque collaboratrice et chaque collaborateur de Nuageo, actuel, passé ou futur, de prendre conscience de ce qu’ils ou elles accomplissent chaque semaine. De réaliser et d’a/encrer par chaque entrée de journal de bord, les briques qui constituent, parfois des années plus tard, le socle de ce qu’est Nuageo.
Parfois, surtout dans l’effort, la lucidité s’éloigne, et l’objectif plus global peut sembler flou, éloigné. Pire encore, une fois atteint, on se concentre sur le prochain objectif, ou ne réalise pas ce qu’il a été nécessaire de faire pour atteindre un tel but. Ce journal de bord est le témoin de nos efforts, de nos réalisations, de chaque pierre posée, de chaque contribution.
Vous me direz, dans son ensemble, ce journal est plus proche du palais idéal du facteur Cheval, que d’une tour de verre bien lisse à Dubaï. Je ne sais pas si c’est étonnant, mais mettre en valeur l’hétérogénéité de la forme, la partialité du discours, est aussi un des objectifs assumés. Unies d’un projet commun – celui de Nuageo – ces ensembles de voix, de vision, de biais, d’opinion dépassent l’hétérogénéité improbable pour devenir une richesse que l’on cultive : de la diversité.
Ce journal de bord, c’est aussi une zone de liberté. Une occasion pour chacun et chacune de l’équipe de s’exprimer, dans son unicité, dans sa spécificité et de partager son interpretation d’une vision commune. Dans le but assumé de la renforcer, de l’enrichir et d’en faire quelque chose de vivant.
“Il faut archipeliser nos résistances”. Dans ce journal de bord, nous essayons – en conscience – de trouver l’équilibre précaire entre spécificité individuelle et cause commune.
Un espace de liberté certes, mais aussi et peut être plus simplement, un espace d’expression où chacune, chacun, peut avoir l’occasion de mettre en lumière des choses à l’écrit, qui parfois ne parviendrait pas à faire leur chemin à l’oral. C’est une manière de communiquer au monde ce qu’est Nuageo, c’est aussi une manière de communiquer à Nuageo, qui sont – d’une manière peut-être plus pudique – les membres qui la composent : par le choix du sujet, le choix de l’angle, le choix de la forme, depuis plusieurs mois, au delà de raconter ce que nous faisons, nous racontons qui nous sommes.
A chaque nouveau billet, nous découvrons un trait de personnalité, d’humour, de culture, une cause, un hobbit, un savoir faire, une particularité, une lubie de la personne qui écrit.
Alors, après 100 découvertes, après 100 partages, c’est l’occasion de dire merci à toutes les contributrices et contributeurs qui rendent riches – au moins pour nous – ces lectures chaque semaine.
Est-ce que j’ai un souhait pour les 100 prochains ? Raconter ce qu’on fait, certainement. Raconter qui on est, forcément. Et surtout le faire sans demi-mesure.
Je te le laisse sur quelques pensées de celles et ceux qui ont fait vivre ces 100 premières éditions :
“Le JbB est le témoin d’un chemin que nous construisons collectivement, un pas après l’autre, un sommet que l’on gravit, un virage que l’on prend ou une vallée que l’on traverse, bref la vie d’une entreprise qui expérimente un nouveau modèle d’entreprise avec ses péripéties, ses aléas et ses succès. Le JdB c’est aussi un exemple qui illustre parfaitement ce qu’une idée est capable de devenir chez Nuageo lorsque le collectif s’en empare, lorsque notre diversité l’enrichit et lorsque la récurrence a permis d’en faire quelque chose de plus grand que ce qu’on avait imaginé. Au lancement si nous avions eu l’idée même d’en faire 100 ça aurait pu tuer l’idée dans l’œuf, et comme à chaque initiative nous sommes mis en chemin, et cette fois à la manière du Petit Poucet, elle nous a permit de déposer chaque semaine une petite pierre afin de garder la trace de notre parcours et se souvenir d’où l’on vient. Alors est ce que le 100ième est notre destination? Après chaque sommet, il y a toujours un horizon à découvrir, gardons le cap et continuons d’explorer ces nouveaux chemins. Ca ne sera sûrement pas rectiligne et donc continuons collectivement de déposer nos petites pierres précieuses….“ Antoine
“100 JdB, déjà une belle histoire, des souvenirs d’ateliers à la pelle, des questionnements et des réponses, des échanges qui nous construisent et nous apprennent, des mots de chacun d’entre nous pour raconter un peu de notre chemin qui avance. Quand nous avons débuté, début 2021, nous n’imaginions, sans doute pas, arriver à ce nombre, partager autant de notre aventure collective. Le JdB c’est un peu raconter le fil de ce parcours, sans doute avec l’envie de donner envie à d’autres d’emprunter leur propre voie” Alexandra
“Pour moi le JdB c’est NUAGEO, c’est nous collaborateurs. Il reflète tout un travail d’équipe, celui fourni pour devenir et rester EàM, les interrogations qu’on peut avoir, les bons moments passés ensemble lors des séminaires par exemple, les ateliers pour apprendre à se connaître ou à travailler ensemble, les sujets qui nous tiennent à cœur, …
Il apporte à Nuageo une transparence sur ce que nous sommes, sur nos valeurs, nos envies, nos joies, nos réflexions vis à vis de l’extérieur (clients, amis, prospects, …).
Pour les 100 prochaines éditions, reste comme tu es mon cher journal.” Elodie
“La première fois que j’ai entendu cette tâche et me connaissant j’étais stressée. Je me suis dit quel sujet racontait. Le journal est un exercice que tout le monde fait et c’est à tour de rôle. J’attendais donc la première date qu’on m’avait assignée. Finalement le jour fatidique tombe , la semaine était riche pour moi donc écrire mon premier journal a été plutôt facile. En confiance et en anticipant les dates de parution, je me suis prêtée au jeu. Le JdB représente soit un événement marquant de la semaine, soit une description d’un soft skill, soit un sujet qui me plait, soit un sujet de l’EaM. Ce que le JdB apporte est l’avis d’un collaborateur sur un événement marquant de la semaine, ou une description d’un soft skill ou un sujet qui nous plaît ou un sujet de l’EaM. L’évolution de JdB est de garder ce format et surtout cette liberté d’expression.” Hélène
“C’est un exercice qui m’a permis d’évoluer dans mon écriture en français, ainsi que dans mon expression écrite. Tellement compliqué au début, mais avec le temps ce qui était un fardeau a commencé à prendre une autre forme et est devenu une tâche qui donne du plaisir. Pour NUAGEO c’est une opportunité de montrer aux parties prenantes ce que nous faisons en interne, c’est une façon de partager. À l’avenir, il peut être intéressant de suivre son évolution car les personnes dans l’entreprise changent, soit en tant que personnes, soit en tant qu’entreprise. Ils sont les collaborateurs, l’âme de l’entreprise et donc l’essence même de chaque JDB.” Jose M.
“Le journal de bord est un moyen pour Nuageo de transmettre son chemin en tant qu’entreprise. On y retrouve les hauts, les bas, les victoires, les échecs, des convictions et des coups de gueule de temps à autre qui illustrent le voyage de nos collaborateurs à bord d’une arche. Une arche ayant pour passagers des humains, d’âge, de genre, d’expérience diverses mais qui partage un cap : Guider les humains vers des usages numériques soutenables à impacts positifs, pour contribuer à une société libre et inclusive. Ce 100ème journal de bord marque une étape importante et pour autant logique au regard des accomplissements et de la résilience des personnes constituant notre entreprise.” Léopold
“A part les métiers concernés comme la communicants ou les rédacteurs professionnels, nous avons rarement l’opportunité d’écrire des textes autres que des mails plus ou moins brefs. L’écriture d’un journal de bord m’a donné l’occasion de voir que j’appréciais l’exercice et que j’y prenais goût. La liberté de ton et le format assez court facilitent également le passage à l’acte avant de pouvoir écrire des articles plus conséquents. Enfin, pour le lecteur assidu, les journaux de bord illustrent certainement l’évolution de Nuageo.” Philippe
“Communiquer sur le déroulement et le résultat des sessions collaboratives à l’externe (clients, partenaires, futurs collaborateurs et au-delà). Garder un historique de ces sessions collaboratives pour le transmettre à l’externe mais aussi attester de nos accomplissements en interne.” Sylvain
« Le JDB, c’est une partie du portrait de notre entreprise. Un espace de liberté pour raconter comment nous vivons les transformations de l’entreprise, les échanges de nos vendredis de sessions collaboratives et les chantiers qui ont été réalisés, qui sont en cours ou que l’on envisage de faire, pour continuer de construire Nuageo. Une simple lecture des JDB permet de comprendre le fonctionnement interne, la dynamique de notre équipe et le chemin parcouru depuis 2021, lorsqu’on s’est lancé dans la belle aventure de devenir une EàM. »José
A la semaine prochaine, cher journal.